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Une nuit par le désert…

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Une nuit par le désert…  Empty Une nuit par le désert…

Message par Thot Al'taru Lun 28 Avr - 16:21

Le vent était froid et sec. Il battait son visage. Il venait fouetter ses joues. Et pourtant, en même temps, il caressait son âme. Epok marchait seule par le désert, avec le murmure du vent pour seul compagnon. La conversation qu’elle venait d’avoir avec Leena repassait en boucle dans sa tête. Qu’ai je fait ? De légères perles nacrées venaient border ses yeux. Qu’ai je fait ? Elle voulait chasser cela de son esprit et pourtant les mots revenaient sans cesse : Tu n’es rien… Je suis déjà morte… Tu as tué toute promesse de bonheur. Elle s’était promis de lui dire la vérité, or celle-ci peut être si douloureuse. Un jour le maître lui avait dit « Je t’aime et c’est pourquoi je dois te faire souffrir ». Était-elle aujourd’hui en position de maître ? Non ce n’est pas ça… En retournant voir le maître la dernière fois avec Vherkin, elle avait scellé son destin : Homonculus. Je préfère être un morceau de viande froide, un homonculus, que de souffrir dans l’humanité que tu m’offres.
Les ruines dans le désert. Sans le savoir, ses pas avaient conduit la Miqo’te au cœur de Sagoli. Epok contemplait le paysage, disant à son cœur : Voilà à quoi tu ressembles. Mon cœur, tu es pareil à l’œuvre de l’homme. Tu es voué à disparaître. Le désert était là avant. Avant la grandeur des hommes, de leurs furies et de leurs passions. Et une fois les hommes morts, le désert sera toujours là. Recouvrant la création dans son manteau de sable. Voulait-elle se donnait au désert ? Epok ne le savait pas vraiment. Les émotions résonnaient encore avec trop de puissance et de bruits.
Soudain, les ruines prenaient une nouvelle forme. Dansant devant ses yeux, les colonnes s’élevaient dans le ciel. Le bois rongé par les âges reprenait la forme qu’on lui avait donnée. La scène, ou plutôt l’amphithéâtre retrouvait sa grandeur. Nous ne sommes que des acteurs et nous devons jouer notre rôle. C’était une des premières phrases qu’elle avait dite à Leena. Epok regrettait de ne pouvoir sentir la main de la Miqo’te dans la sienne. Le rideau s’ouvrait sur un nouvel acte, mais le regard de l’être aimé ne serait plus là pour l’accompagner. Tu n’es plus que l’ombre de celle que tu étais lorsque nous étions unis. Cette forme qui traverse la scène pour rejoindre les coulisses…
Il n’y a de l’ombre que parce que tu tournes le dos à la lumière… La Leena d’aujourd’hui, celle de demain et celle des jours après… ne sont pas la même Leena. La scène s’effondrait dans un tonnerre. Les murs s’écroulaient. Mais Epok décida de gravir les marches. Elle leva le regard au ciel, implorant les Douze. Sa main était tremblante. La dague avançait doucement… Je ferai couler ton sang comme tu as fait couler mes larmes. Une phrase d’un autre monde, d’un autre temps. Et si néanmoins…

À des lieux de Sagoli, dans le tiroir d’une commode en noyer. Une nouvelle ligne, écrite dans le sang, venait s’ajouter aux didascalies de son être. Dans le journal de Leena se dessina : Pardonne moi, je t’aime.
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